25/03/2015
LA CONDITION VIEILLE
Il y a quelque temps, nous avions affiché cette publicité insérée dans le Causette de février 2015. Et puis, dès la parution de ce "Sciences humaines"* nous avons lu le dossier en question : "Vieillir : pour ou contre ?".
Eh bien, nous ne sommes pas du tout déçues. C'est un tour concis mais complet de la condition vieille. Philosophie, cerveau, chômage des seniors, être grand-parent, que faire de la retraite, que faire de la maladie d'Alzheimer, où vivre et c'est comment dans les autres pays ?
Donc, vieilles et vieux, nous vous en conseillons vivement la lecture quitte à faire de la pub., mais on va se gêner ?
RadicÔlibres.
*Sciences humaines, mensuel n° 269,
avril 2015, 5,50 €.
09:49 Publié dans Blog, Lecture, Presse, Vieilles peaux | Lien permanent
16/03/2015
CHIENNE DE VIE !
« DES FUNÉRAILLES POUR CHIENS ROBOTS
LE JAPON PLEURE SES AIBO
Lancés comme les nouveaux amis de l’homme en 1999, les chiens robots de Sony connaissent aujourd’hui une fin de vie qui peut s’avérer difficile pour leurs propriétaires. À tel point que les Aibo, vendus à 150 000 exemplaires dans le monde ont droit à de véritables services funéraires au Japon, rapporte le Wall Street Journal. Une cérémonie a même été organisée dans un temple pour dire adieu à dix-huit d’entre eux. Pourtant, ces robots restent réparables. Si leur production a cessé en 2006, Sony a ouvert une clinique il y a un an, pour changer leurs petits organes électroniques. Problème, ce lieu est débordé par les demandes de maîtres inquiets, qui doivent parfois attendre plusieurs mois avant de récupérer leur bête. Près de 200 Aibo figurent sur la liste d’attente pour y être soignés. Autre souci, les pièces n’étant plus produites, celles-ci se font de plus en plus rares. Parmi les plus recherchées, on compte celles liées aux articulations. Au-delà de ce phénomène, la vieillesse des Aibo traduit ce à quoi notre société sera confrontée dans un futur proche. Et si les robots finissaient par faire partie de la famille ? »
in Direct Matin,
n° 1655, lundi 16 mars 2015, p. 22.
10:54 Publié dans Actualité, Blog, Lecture | Lien permanent
02/03/2015
HITLER
"En 1925, avec la publication de Mein Kampf, Hitler fixa ses objectifs de haine : les juifs, les marxistes, le traité de Versailles, les races dites inférieures. Et il affirma ses prétentions : devenir le chef d’un nouveau Reich épuré de tous les miasmes d’une prétendue dégénérescence, un chef capable de prendre sa revanche sur les vainqueurs de la Grande Guerre qui avaient humilié l’Allemagne. À cette date, il avait tout de la figure du chef tel que Freud l’avait décrit dans Psychologie des foules et analyse du moi : celui qui n’a besoin d’aimer personne, version ultime de la folie narcissique, du déni de l’altérité et du repli sur soi. Il avait suffi que la situation politique, sociale et économique de l’Europe fût à ce point dégradée – et plus encore celle du monde germanophone – pour que fût possible l’avènement d’une telle personnalité. Freud l’avait pensée de façon abstraite sans imaginer un instant qu’elle pût exister sous les traits de l’homme qui allait s’emparer du pouvoir en Allemagne douze ans plus tard."
Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre,
Elisabeth Roudinesco, éd. du Seuil, p. 427.
Les lectures de Roberte Roberte.
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