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11/03/2011

APPEL AUX VIEILLES PEAUX

Bonjour, les vieilles peaux.

Un livre très vivant (et pas seulement) de Jörg FAUSER, "Matière première", publié dans sa traduction française en 2010 par les éditions LAURELI, Léo SHEER, m'incite, au détour d'une phrase, à vous inviter à extraire de vos lectures quotidiennes et à m'adresser les réflexions relatives aux femmes vieillissantes ou carrément vieilles. Toutes les époques sont bienvenues. Les remarques sur les veuves (à la redoutable réputation) m'intéressent également. Vous pouvez pour ce faire passer par les commentaires de ce blog.

 

Voici donc la première citation tirée du livre en question :

"Je trouvai une chambre dans la Wolfgangstrasse, près du centre-ville, une de ces piaules d'étudiant louées par des propriétaires d'immeubles veuves à la permanente peroxydée et aux yeux couleur de vieux coffre-fort familial."

Emeline PLANTENPOT.

15:27 Publié dans Blog, Lecture | Lien permanent

18/01/2011

DÉPITÉ

"En bref

LE DÉPUTÉ TROMPÉ A ÉTÉ DÉBOUTÉ

Le conseil de l'ordre des médecins de Lorraine a rejeté hier, sans préciser ses motivations, la plainte de Pierre L., député UMP de Moselle. Celui-ci voulait poursuivre un médecin qu'il accusait d'avoir rompu le serment d'Hippocrate en séduisant son épouse. Une version modernisée du texte stipule que les médecins ne doivent pas "corrompre les moeurs". "J'espère que Monsieur L. aura l'intelligence de se rendre compte que cette affaire est purement privée, et qu'il ne fera pas appel" a commenté l'avocat du praticien."

DIRECT MATIN, GRATUIT MÉTROPOLITAIN, N° 810, 18 JANVIER 2011, p. 13.

On n'a pas décidé de donner dans le vaudeville mais une pensée pour Charles Bovary, Officier de santé dont la vie aurait pu être tellement différente... Quelle perte, évidemment, pour la littérature !

RadicÔlibres.

22:47 Publié dans Blog, Lecture | Lien permanent

26/09/2010

ALICE KAHN de la transparence à la trace

Pauline KLEIN, Alice Kahn, Éditions ALLIA, août 2010.

 

Mieux vaut se vouer à la transparence que d'y être assignée. L'héroïne de ce livre peut ainsi se glisser dans une autre JE et créer en plus une artiste totalement fictive, Alice qui n'ira pas voir de l'autre côté du miroir puisqu'il n'y a pas de miroir. On se balade dans "l'art contemporain" côté galeries parisiennes où on-se-la-pète. Un pas aussi dans "l'événementiel", à savoir comment se récupère artistiquement la misère du monde (mais le soutien aux associations caritatives est prévu après digestion d'un fameux vernissage).

Peu à peu des traces ironiques et/ou artistiques sont laissées par l'héroïne dans un musée, dans une galerie. Il lui est d'ailleurs arrivé dans le passé, d'ajouter à des oeuvres financièrement inestimables quelques points au stylo feutre : une participation. Reste qu'un jour l'anonymat et la transparence pèsent.

C'est un petit (par la taille) bouquin touchant, étonnant et sans doute (après seconde lecture) très malin.

On ne peut s'empêcher de penser qu'un cheveu (tout en finesse) tombe dans le gaspacho des galeries branchées. Suspecter l'auteure de manifester un "anti-art-contemporain-primaire", on ne s'y risquera pas faute d'être qualifiée. Et si la dédicace du livre est la suivante : "à l'aide" on ne sait pas trop si cela concerne la situation psychologique de l'héroïne ou sa vision de l'art.

Roberte Roberte.

16:48 Publié dans Art, Blog, Lecture | Lien permanent