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19/04/2011

INSOLITES INSULAIRES

Je parcours les titres des pages "International" du Monde daté
de ce 19 avril 2011, n° 20602.

 

pages 8 et 9 :

"Paris veut dialoguer avec les "courants islamiques"

Le dialogue inter-libyen semble au point mort

Au Caire, les jeunes de Tahrir veulent
porter le coup de grâce à l'ancien régime

En Syrie, les manifestations contre le pouvoir
s'étendent de ville en ville et gagnent la capitale Damas

Confrontation entre Pékin
et des Tibétains du Sichuan

Israël arrête les meurtriers
présumés de colons juifs

 

page 10 :

Paris bloque des migrants tunisiens
à la frontière italienne

En Finlande, la percée du parti xénophobe
des Vrais Finlandais pèsera sur l'exécutif

Le trône d'Angleterre bientôt
accessible aux filles aînées ?"

Roberte Roberte.

"J'AIME AVEC PASSION LA VIE"

"Vous savez, pour moi l'existence ne va pas de soi, bien que j'aie toujours été très heureuse, peut-être parce que je veux tellement être heureuse. J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... Vous voyez, ce n'est pas facile d'avoir tout ce que je veux. Or quand je n'y parviens pas, ça me rend folle de colère."

 

Simone de Beauvoir, Lettres à Nelson Algren,
Un amour transatlantique, 1947-1964,
Texte établi, traduit de l'anglais et annoté par
Sylvie Le Bon de Beauvoir.
Éd. Gallimard, 1997, p. 43,
  3 juillet 1947.

09:46 Publié dans Blog, Lecture | Lien permanent

01/04/2011

VIEILLES PEAUX

"(...) Alors apparut une petite dame toute menue, vêtue de noir des pieds à la tête, le visage entouré d'une capote comme n'en portaient plus que les grand-mères - et qui tenait à son bras, d'une part, une ombrelle, et, d'autre part, un grand sac, que dans ma naïveté, je pris d'abord pour un sac à provisions... Je ne saurais dire si elle portait une voilette, mais il me semble bien que oui. Dans le premier instant, son visage m'apparut comme une lune bien rose, avec deux petits yeux bleus très vifs et, tout autour du menton - oui ma foi, une fort jolie petite barbe..."

Louis Guilloux, "Le pain des rêves", (1941),
folio, p. 323.

19:58 Publié dans Blog, Lecture, Vieilles peaux | Lien permanent