MONTRER SA MONTRE

Peut-être y aurait-il beaucoup à dire sur la relation de l'humain à sa montre. On peut supposer qu'une montre est ainsi désignée parce qu'elle "montre l'heure". Eh bien, pas forcément ! Depuis fort longtemps la tendance est plutôt à montrer sa montre.

 

Extrait du livre de Mona Ozouf, "Composition française - Retour sur une enfance bretonne", nrf, Gallimard, 2009, p. 110 :

"(...) Mais la règle d'or du métier étant de ne jamais mettre en cause l'enseignement des collègues, ma mère ne dit rien. A peine lève-t-elle un sourcil le jour où je reviens de ce cours préparatoire en récitant un poème de Jean Aicard* dont le quatrain qui m'est resté en mémoire me paraît aujourd'hui aussi accablant qu'à elle :

"Une montre à moi, quelle affaire

mon père m'offre ce cadeau

pour m'encourager à bien faire

Elle marche seule, c'est beau !"

*"AICARD (François - Victor - Jean) poète at auteur dramatique français, né à Toulon en 1848 (...). Il s'est fait connaître comme un écrivain délicat, recherchant surtout les peintures attrayantes, c'est un poète tendre et familial. Plusieurs de ses recueils de vers ont été couronnés par l'Académie française. Les principaux sont : Jeunes croyances (1867), Rébellions et Apaisements (1871), Poèmes de Provence (1874), la Chanson de l'Enfant (1875)," etc.

Dictionnaire LAROUSSE, v. 1935.

Roberte Roberte.

PARITÉ

UZANNE (Louis-Octave), littérateur et bibliophile français, né à Auxerre en 1852. D'intéressants essais de bibliophilie avaient annoncé ses débuts, lorsqu'il fonda le Livre, revue mensuelle du monde littéraire (1880-1889), devenue jusqu'en 1891 où elle cessa de paraître, le Livre moderne ; puis l'Art et les Idées (1892). En 1889, il était l'un des créateurs et des membres les plus actifs de la Société des bibliophiles contemporains. Entre ses ouvrages personnels, on distingue : Caprices d'un bibliophile (1877) ; Bric-à-Brac de l'Amour (1878) ; la Chronique libertine du XVIIIe siècle et Documents sur les moeurs du XVIIIe siècle (1879 à 1883) ; l'Eventail (1882) ; l'Ombrelle, le Gant, le Manchon (1883) ; Son Altesse la Femme (1884) ; les Zigzags d'un curieux (1889) ; la Physiologie des quais de Paris (1892) ; Contes pour les bibliophiles (1895) ; les Modes de Paris (1898) ; etc.

NOUVEAU LAROUSSE ILLUSTRÉ, DICTIONNAIRE UNIVERSEL ENCYCLOPÉDIQUE,
publié sous la Direction de CLAUDE AUGÉ, Tome septième, 9 436 Gravures - 160 Tableaux - 104 Cartes.
PARIS, LIBRAIRIE LAROUSSE, 17, RUE DU MONTPARNASSE, 17, Tous droits réservés.
(publication supposée : 1900).

 

L'envie, c'est de citer une déclaration dudit UZANNE relevée dans l'ouvrage de Catherine Gonnard et Elisabeth Lebovici : "femmes artistes / artistes femmes, Paris, de 1880 à nos jours", Éditions Hazan, Paris, 2007, p. 13. Mais comme c'est un peu commode d'emprunter les citations humoristiques, on a fait quelques recherches. Ceci fait, voici donc l'en-phrase :

"Tant qu'une femme ne se prive pas de son sexe, elle ne peut

exercer l'art qu'en amateur. La femme de génie n'existe pas ;

quand elle existe, c'est un homme".

"Gustave Uzanne (sous le pseudonyme féminin de Beettina Van Houten)
dans La Femme moderne, 1905 ;
repris dans Féminisme, art et histoire de l'art,
Paris, ENSBA, coll. "Espace de l'art", 1994, p. 65."

RadicÔlibres.

DENTITION

Libération, samedi 22 et dimanche 23 août 2009, p. 6, "Monde",
"L'assurance santé fragilise Obama".
"Depuis mercredi, ophtalmologues, dentistes ou généralistes
ont déjà soigné 6 000 non ou mal assurés.
Los Angeles se rue sur la clinique gratuite"

(C'est déjà bien assez consternant...).