25 novembre : Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes

Chez les vieilles peaux, on se souvient du
25 novembre comme de la fête des femmes célibataires, autrement dit celles qui, ayant atteint l'âge canonique de 25 ans, n'étaient pas parvenues à se caser en dépit d'une forte pression de leur environnement et des moqueries pas toujours fines que cette terrible situation ne manquait pas d'occasionner.
On emprunte, pour le plaisir, à l'article de Camille Laurens*, cette admirable prière :

« Sainte Catherine, soyez bonne
Nous n'avons plus d'espoir qu'en vous
Vous êtes notre patronne
Ayez pitié de nous
Donnez-nous un époux.»

Comme Sainte Catherine ne tient pas de statistiques, on ignore les effets ou conséquences de cette supplique.

* in Libération, n° 11354, 25-26 novembre 2017,
p. 24, IDÉES/ÉCRITURES,
Camille Laurens, "Journée internationale de l'imposture".

Les lectures de Roberte Roberte.

GROSSE CORDE

« BON À SAVOIR

POURQUOI PARLE-T-ON
DE « VIEILLE BADERNE » ?

On peut dire d'une personne âgée bornée et rabat-joie (...) que c'est une « vieille baderne ». Une expression apparue dans le courant du XVIIIe siècle, et qui provient du vocabulaire marin. Sur un bateau, une « baderne » désignait une tresse épaisse, constituée de vieux cordages usés. Ne pouvant plus servir d'attaches solides, ils étaient enroulés autour des mâts, afin de protéger ces derniers de l'humidité ou de chocs avec d'autres objets. Les navigateurs ont alors pris l'habitude de comparer leurs collègues les plus anciens et les moins capables (en les surnommant vieilles badernes pour se moquer d'eux) à ces cordes hors d'usage et peu utiles. Cette locution a ensuite, au fil du temps, été reprise dans le langage courant. »

in CNEWS Matin n° 2157,
vendredi 17 novembre 2017, p. 4,
"Les clés du jour".

MAIS OUI TU ES BELLE !

"Ah, je ris..."

© photo Anna Livia, Paris 19e, 27 octobre 2017.