27/12/2010
LES SAISONS ET LES JOURS
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13/11/2010
CINÉMA
C'est novembre, c'est trop novembre. La Toussaint, le 11, et tant de morts !
Le vent vous pousse seule(e) sous la couette, il fait nuit à 17 heures et je vous incite, le temps d'une polésie...
"La potiche est riche
mais pas cruche
ni nunuche"
disait l'écureuil
au cerfeuil.
...à aller voir "POTICHE" de François OZON.
Les années (19)70 comme si vous y étiez : murs tapissés, robes et gilets in situ, enfants à cols roulés synthétiques, Disney et Demy convoqués ! Et ce n'est pas tout ! Enfin du pur plaisir cinématographique, subtil et drôle.
Emeline PLANTENPOT
15:08 Publié dans Actualité, Art, Blog, Vieilles peaux | Lien permanent
07/11/2010
TRANSPORTS SENIORS
"LUNDI CHANCE AU TERMINUS
Je dois sortir pour une interview. Je trouve une place assise dans le métro et comme souvent, je pense à ma mère qui part travailler tous les jours en RER et qui, elle, ne s'assoit pas. Alors, je reste là, le cul sur ma banquette, gênée, me tortillant, passant d'une fesse à l'autre. Je finis par me détendre et par oublier ma maman qui travaille depuis ses 16 ans. Je la revois, souriant bravement, m'expliquant qu'elle a de la chance car le matin, partant du terminus, elle peut s'asseoir et lire. Elle n'est debout que le soir, quelle chance. Les gens en France sont épuisés, ratatinés. En plus, on veut les faire travailler plus longtemps. La vraie question : pouvons-nous revenir sur des acquis sociaux, prendre l'histoire à reculons et, au nom d'un impératif économique, renoncer au progrès social ?"
LA SEMAINE DE KARIN ALBOU, Libération, samedi 30 et dimanche 31 octobre 2010.
En dehors de la remarque d'ordre purement politique, en tant que vieille peau, je me demande si les auteurs de la loi relative au report de l'âge de la retraite empruntent les transports en commun aux heures dites "de pointe". En fait, je ne me le demande pas, je sais bien que la réponse est négative. Pourtant, ils devraient essayer. Car de cela on ne parle pas. Mais aller travailler et revenir du travail, c'est aussi passer un certain temps, étouffé(e), bousculé(e), écrasé(e) en ces lieux où personne ne regarde personne, où songer à s'asseoir est une utopie sauf à chercher la bagarre. Place(s) aux jeunes !
Roberte Roberte.
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