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04/05/2014

"DANS LA COUR", film de Pierre Salvadori

"Mathilde est mélancolique, comme tous ces gens qui ont fait beaucoup de choses et qui, subitement, se retrouvent à la retraite, un peu désemparés."
(Catherine Deneuve, Le Monde, 23 avril 2014).

Pas de meilleure explication pour situer Mathilde, bénévole quelque part (évidemment), perdue dans tout ce temps qui lui est donné d'un coup - et qu'en faire ? Mathilde a une fissure au plafond, ou une araignée, ou un pet au casque. "Désemparée", c'est le mot, à la recherche de ce qui pourrait à nouveau s'emparer d'elle, la parer, lui restituer une raison de vivre.

Antoine est l'homme lisse et déconcertant, sans passé à retenir, sans futur à envisager. Déprimé totalement.

Mathilde et Antoine : il n'est pas question d'amour mais de la belle rencontre de deux personnages "jetés" dans une "voie de garage", la cour, qui mutuellement et maladroitement se soutiennent. Je pense à la chanson d'Anne Sylvestre, "Les gens qui doutent" :

"J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques,
enfin pas comme il faut".

Moi aussi.

Roberte Roberte.

24/04/2014

Y'A PLUS URGENCE

« […] Les Ehpad1 ne sont ni organisés ni équipés pour faire face à la fin de vie : 15 % d’entre eux disposent d’une infirmière de nuit, indispensable pour administrer la morphine, la seule substance qui atténue vraiment les douleurs aiguës. Alors, quand des complications ou des signes de détresse respiratoire interviennent, le recours, tardif, demeure l’hôpital. Chaque année, 8 000 personnes âgées en provenance des Ehpad finissent leurs jours dans les services d’urgence. […] »

 

1. Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.

 

in Les dossiers du Canard enchaîné,
n° 131, avril 2014, pp. 49-50,
« Palliatif : Dernier domicile connu ».

 

22/04/2014

FIL À LA PATTE

Formidable "Dossier du Canard enchaîné : Vive les vieux !".

Les chapitres :

"I.   Les vieux ont de la valeur
II.   L'eldorado de la "silver économie"
III.  La guerre de la dépendance
IV.  Une espèce à protéger
V.   Les vieux s'amusent
VI.  Avec l'âge, la sagesse ?"

On en fait une première citation, extraite de l'article "Aïe teck, Techno limits" :

"On connaissait la couverture chauffante, voici les charentaises en version connectée ! Destinées aux seniors déjà bien branchés, ces pantoufles gardent les pieds au chaud en étant reliées à... un ordinateur via un port USB. Une simple prise de terre serait trop ringarde.
Mais quelques utilisateurs se sont plaints de menus inconvénients : aucun modèle n'est lavable, certains sont bruyants ou provoquent des interférences avec l'écran et dégagent une tenace odeur de plastique brûlé. Et gare au chien dont la passion est de dévorer les pantoufles ! Un coup de croc dans une charentaise branchée USB peut faire disjoncter l'ordinateur... ou l'animal."

 

Précisons que ces pantoufles semblent avoir été inventées pour les passionnés d'Internet qui passent énormément de temps devant l'ordinateur et risquent un gel de pieds.

 

Les dossiers du Canard enchaîné,
N° 131, avril 2014, pp. 30-31.