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04/05/2014

"DANS LA COUR", film de Pierre Salvadori

"Mathilde est mélancolique, comme tous ces gens qui ont fait beaucoup de choses et qui, subitement, se retrouvent à la retraite, un peu désemparés."
(Catherine Deneuve, Le Monde, 23 avril 2014).

Pas de meilleure explication pour situer Mathilde, bénévole quelque part (évidemment), perdue dans tout ce temps qui lui est donné d'un coup - et qu'en faire ? Mathilde a une fissure au plafond, ou une araignée, ou un pet au casque. "Désemparée", c'est le mot, à la recherche de ce qui pourrait à nouveau s'emparer d'elle, la parer, lui restituer une raison de vivre.

Antoine est l'homme lisse et déconcertant, sans passé à retenir, sans futur à envisager. Déprimé totalement.

Mathilde et Antoine : il n'est pas question d'amour mais de la belle rencontre de deux personnages "jetés" dans une "voie de garage", la cour, qui mutuellement et maladroitement se soutiennent. Je pense à la chanson d'Anne Sylvestre, "Les gens qui doutent" :

"J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques,
enfin pas comme il faut".

Moi aussi.

Roberte Roberte.

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