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26/08/2018

CLIMAT

« Le Monde :
Le Pommier réédite en septembre "Le Contrat naturel" et, bientôt, "Le Tiers instruit", qui sont sortis pour la première fois il y a presque trente ans. Pour quelles raisons ?

Michel Serres :
Mes nouvelles préfaces expliquent que les sciences dures ont changé le monde, mais que les administrateurs ne sont pas instruits des causes. Ceux qui gouvernent commandent un monde qui se transforme pour des raisons qu'ils ignorent. Et cette absence d'instruction savante est vraiment dramatique. Il y a trente ans, on parlait sereinement du monde, aujourd'hui il nous dépasse. Il est donc urgent d'établir un contrat naturel. Or, on ne pourra le faire que si on met les sciences de la vie et de la Terre au programme de Sciences Po et de l'ENA. Imaginez un examen de physique quantique au concours d'entrée de l'ENA, ça révolutionnerait pas mal les choses ! Ça permettrait surtout à ceux qui nous gouvernent de savoir ce que signifie le mot « climat ».

 

Le Monde n° 22887, daté des 12 et 13 août 2018,
Extrait de L'été des Débats, p. 22.
Michel Serres :
« Ce n'était pas mieux avant,
mais ça pourrait être pire après ! »
Propos recueillis par Nicolas Truong.

Les lectures de Roberte Roberte.

10/08/2018

PIGEON

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J'ai lu cette semaine dans CHARLIE HEBDO N° 1359 du 8 août, l'enquête d'Antonio Fischetti titrée :

« REDORER LE BLASON DU PIGEON »

L'auteur a accompagné des chercheurs de l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Sorbonne Université qui étudient les pigeons.
Beaucoup d'informations sur cette bestiole qui dégoûte vaguement quand elle vient, les jours de pluie, se gratter et se soulager au rebord des fenêtres tout en narguant le chat. Mais sur laquelle on s'attendrit quand on la voit paralysée à terre, incapable de s'envoler. Justement, l'article contient une explication surprenante à ce problème :


« En fait, leurs pattes sont entortillées dans des cheveux et toutes sortes de fils. Et ces pattes finissent par se nécroser, jusqu'à se détacher du corps. Quand on voit des pigeons amputés sur le trottoir, c'est à cause de cela. À ce propos, on ne s'en rend pas compte, mais c'est incroyable le nombre de cheveux humains sur les trottoirs. Vu que les plus longs appartiennent généralement aux femmes, ces dernières représentent la plus grande menace pour les pigeons. »

C'est triste et à méditer : attachons nos cheveux ou scotchons-les. Mais en même temps, je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il y avait quelque chose de révolu, un truc à la Audiard (Michel), dans l'expression autrement lue : les femmes représentent la plus grande menace pour les pigeons.

Ceci dit, je vous conseille de lire ce reportage qui ne vous rendra peut-être pas pigeonphiles mais au moins tolérants.


Les lectures de Roberte Roberte.

 

03/08/2018

JUILLET 2018 en bref

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Titres extraits du Monde
et de Libération,
1er au 31 juillet 2018.

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