Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/02/2017

CROISÉES

LAIZE2.jpg

Laize de tulle.

Juste un morceau de tissu. Qui pourtant évoque les prisons et les murs.

© RadicÔlibres.
(Rediffusion.)

03/02/2017

JANVIER 2017 en bref

01 janvier 17.jpg

Titres et chapôs extraits du Monde
et de Libération,
1er au 31 janvier 2017.

© Mise en page RadicÔlibres.

12/01/2017

UNE PRESSE LIBRE ?

« Le monde libre », livre de Aude Ancelin1, nous décrit avec force, rage et talent les dessous d’un hebdo vieilli, l’Obs, autrefois Le Nouvel Observateur. J’ai cessé de le lire en… juin 1981 mais le retrouver ainsi décrit ne m’a pas vraiment étonnée.

Quiconque, telle l’auteure, a été jeté sans ménagement du giron professionnel (aussi contestable soit-il) ne peut qu’en ressentir du dépit, de l’amertume, de la révolte. (Combien de gens dans ce cas, en France, quotidiennement ? Mais ils ne sont pas journalistes). 

La critique, visiblement rédigée sans recul, totalement à charge, est acide, caustique, parfois réjouissante, souvent méprisante mais on peut se demander, après l'avoir quittée, ce que l'auteure est retournée faire dans cette galère ?

Je n’ai pas l’intention de détailler cet ouvrage qui a le mérite de décrire au public une certaine réalité. Nombre d’articles lui sont consacrés dans l’Internet. Je constate simplement que si celui qui suggéra ce licenciement est bien la personne soupçonnée, un livre rédigé par des journalistes du Monde aura sérieusement écorné ses propres espérances…

« Le monde libre » m’a rappelé une intéressante lecture faite en 2015 : « Ils ont acheté la presse – Pour comprendre enfin pourquoi elle se tait, étouffe ou encense », par Benjamin Dormann2, Les liens étroits entre les politiques, les financiers de la presse et la presse elle-même y sont clairement démontrés et détaillés. On y retrouve les protagonistes du bouquin de Ancelin, forcément traités avec plus de distance mais non moins d’acuité. Et de multiples informations propres à laisser le lecteur pantois.

C’est un peu par hasard que j’ai lu Dormann. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu ou entendu un compte rendu ou la moindre critique de son livre dans les journaux via Internet ou à la radio. Je m’en étonnais à tort. Dans un tel contexte, une étude sans concession constituerait probablement une menace : la vérité précipiterait la fin d’une presse déjà subclaquante mais qui, en l’état, sert encore bien des intérêts.

 

  1. Éd. LLL LES LIENS QUI LIBÈRENT, 2015. Lauréate du prix Renaudot essai.
  2. Éd. JEAN PICOLLEC, 2012, première éd. ; 2015, réédition mise à jour.

© Roberte Roberte.