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16/07/2017

T'AS ACHETÉ LE JOURNAL ?

« FAUT-IL BRÛLER LES JOURNALISTES ? » s’interroge Libération n°11242 daté des samedi et dimanche 16 juillet 2017.

Pas nécessairement. En tant que vieille et lectrice de presse papier, je dirais que plusieurs points non négligeables sont à évoquer qui pour certains attisent la méfiance et pour d’autres déclenchent une sorte de zapping mental :

- À qui appartiennent les journaux ? La plupart des gens le savent et ne peuvent s’empêcher de douter de leur véritable ancrage. "Tous au Centre" ?

- La presse papier est-elle tenue de s’adapter à l’urgence quand la lecture de son contenu devrait plutôt inciter à la relecture et à la réflexion ?

- Quel lecteur devient-on ?
La multiplicité des processus d’information n’entraîne-t-elle pas de nouvelles attitudes propres à modifier la digestion mentale ? Comment concilier l’immédiateté d’Internet, absorbée en hâte avec l’impression d’être au courant – et l’effort de l’approfondir ? Comment ne pas se laisser submerger par autant de possibilités sans perdre le goût du « lire ». N’advient-il pas de plus en plus fréquemment qu’on n’aille pas jusqu’à la fin d’un article pour passer à autre chose ?

- Faut-il tenir compte des propos haineux qui suintent sans modération dans les commentaires des réseaux sociaux ? Les journalistes sont souvent visés mais ils ne sont pas les seuls ; aussi bien s’abstenir de cliquer sur « commentaires ».

- Le mélange désormais installé à la télévision de la distraction et du politique ne nuit-il pas au sérieux requis parfois – au point que le spectateur ne sait plus ce qu’est un journaliste ?

- Et cet aspect primordial d’ « endogamie sociale » dans le recrutement des journalistes, évoqué par Arnaud Mercier en page 6 du même Libé ne mériterait-il pas qu’on y porte intérêt et réaction ? (À évoquer au passage, ce parisianisme bobo si souvent reproché et sans doute à raison.)

La critique hostile, il faut apprendre à ne pas la mériter.

© Roberte Roberte.

13/07/2017

DE TOUT ET DE RIEN

"Une gare, c'est un lieu où l'on croise les gens
qui réussissent

et les gens qui ne sont rien".

M. Emmanuel Macron,
Président de la République française,
29 juin 2017.

 

Apprécions déjà la double peine : le ne de la négation et le rien. Bien sûr, on ne dit pas les gens qui sont rien, car rien ne saurait être.
Un sujet de philosophie pour le baccalauréat 2018 ?
Les prémisses d'un roman de gare ?

 

© Roberte Roberte.

11/07/2017

ALZHEIMER

Oublier par crainte d'être oublié.

 © Roberte Roberte.