21/05/2012
"PREMIÈRE DAME"
Le problème des vieilles peaux, c’est le passé accumulé, les souvenirs, l’impression de déjà-vécu qui font que la plupart des événements les effleure, faute de réelle nouveauté. Elles regardent se dérouler les faits avec quelque scepticisme même si elles les ont appelés de toutes les forces qui leur restent.
Cependant, comment ne pas se réjouir sans réserve du Premier Gouvernement paritaire hommes/femmes jamais vu en France ? On sait que sur le long terme, les meilleures dispositions s’émoussent, mais ne gâchons pas notre satisfaction.
Donc, 17 ministres-femmes dont l’emploi est désigné. Ce qui nous ramène à la situation très particulière de la compagne du Président, ni potiche ni majordame mais nous le rappelions récemment, suite à ses interventions diverses, sans attribution réelle ou énoncée dans le cadre de la République. Il est évident que Valérie Trierweiler ne peut, pendant le temps du mandat confié par les Français à François Hollande, exercer sa profession de journaliste politique. Doit-elle pour autant renoncer à l’indépendance financière que lui garantit son activité ? Non.
Le palais de l’Elysée, est semble-t-il, une ruche et il doit falloir des mois pour en connaître le fonctionnement. Sans parler du Protocole... : voilà donc un terrain à explorer pour éventuel témoignage in situ. L’enseignement du journalisme peut être une autre piste...
Mais on arrête ici les suggestions car il apparaît « Qu’un ancien journaliste de RFI va rejoindre l’Elysée pour travailler avec la compagne de François Hollande. Valérie Trierweiler a également conservé une chargée de mission de l’ancienne équipe, qui assistait Carla Bruni-Sarkozy, et deux secrétaires déjà en poste au palais »*. Il existe donc des missions. Garantissent-elles l’autonomie financière ?
Quant à la notion de « Première dame », désuète et inappropriée, on peut compter avec un peu d’optimisme que la presse, actuellement en état de béatitude, cessera obligeamment de l’utiliser. Le prénom et le nom, c’est bien, non ?
RadicÔlibres.
*Le Parisien.fr, 21 mai 2012.
11:07 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent
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