LE PLAFOND VIEUX

Pour mémoire, on vous rappelle que, selon le dictionnaire Larousse, un jeune est : « peu avancé en âge ». À l’opposé, vieux se rapporte à un « âge avancé ».

Comme nous le signalions hier, le titre de l’éditorial du Monde daté du 24 novembre 2011, est : « Vieux, privilégiés, égoïstes ». Il y est précisé que « selon l’Insee, en 2009, 17,7 % des enfants de moins de 18 ans étaient en situation de pauvreté monétaire contre 9,9 % des retraités ». Et que « Plus d’un pauvre sur deux a moins de 35 ans » .

L’égoïsme des retraités et des personnes âgées (accrochés à leurs acquis) est souligné sans ambages à plusieurs reprises.

Donc, les générations s’opposent mais ont en commun l’égoïsme.

 

En tant que vieilles, nous sommes rongées de culpabilité en songeant que notre espérance de vie est déjà un obstacle pour ceux qui nous suivent. Serions-nous le pesant couvercle d’une cocotte-minute mal réglée ? Le curseur générationnel palpite et qu'importe l'âge qui avance si on est toujours le "jeune" de quelqu'un !

Travailler plus longtemps, serait-ce une solution, au risque de monopoliser le peu d’emplois existants ? Et l’inventivité en jachère sera-t-elle abandonnée au bénéfice de l’expérience ? Regardez la télévision, par exemple, où des producteurs tentaculaires et sûrement à l'aise financièrement sont installés, semble-t-il, pour l'éternité.

En effet, nous allons voter bientôt. Quelles solidarités, quels modes d'emplois pour conjurer les égoïsmes ? Quelles propositions pour changer le spectre ?

RadicÔlibres.