AU TROISIÈME COUCOU...

"L'HISTOIRE

LA SUISSE PRÊTE À REPOUSSER UNE INVASION FRANÇAISE

Ça chauffe sous les képis helvètes ! À preuve, cette anecdote, narrée hier par le journal local le Matin. Pour leurs exercices 2013, du 26 au 28 août, les brigades blindées de Suisse romande ont imaginé la riposte à une attaque française. Le scénario est osé : probablement ruinée par l'incurie régnant depuis le retour des socialistes au pouvoir, la France est en complète déroute financière. Elle est désintégrée en plusieurs unités territoriales dont l'une, baptisée la Saônia, a décidé "de venir chercher l'argent que la Suisse lui aurait volé". Les braves citoyens-soldats se sont vaillamment opposés aux barbares. L'an dernier, les manoeuvres prédisaient la chute de l'euro, un chaos social en Europe et un afflux de réfugiés.
Et pour 2014, on prévoit de mettre le feu au lac ?"

in Libération, n° 10072, 30 septembre 2013,
p. 7, MONDEXPRESSO. 

RUSSIE : XXIe siècle

NADEJDA TOLOKONNIKOVA, membre des Pussy Riot, condamnée à deux ans de goulag du fait d'être jeune et vivante dans un pays sans âge et résigné, aujourd'hui menacée de mort, a entamé le lundi 23 septembre 2013 une grève de la faim.

La vie au goulag IK-14 :
Les prisonnières cousent 150 uniformes de police (!) 16 à 17 heures par jour pour un salaire mensuel de... 67 centimes d'euro.
Elles sont encadrées par des kapos issues de leurs rangs et promptes à exercer violemment manipulation et pouvoir sur les ordres d'une administration malveillante et sadique.
Évidemment, l'hygiène est quasiment inexistante - cela fait partie du "système".

Méprisées, brisées : ce sont les esclaves (cachées) du régime. 

 

Pour plus d'information :

http://www.liberation.fr/monde/2013/09/23/une-pussy-riot-...

"COMME SI ON EN AVAIT HONTE"

[...] Drôle de chose un anniversaire. Triste et gaie à la fois. Tristes les années qui s’empilent. Gais les signes d’affection qu’on reçoit ce jour-là. C’est d’ailleurs surtout  à cela que sert de fêter un anniversaire : nous rappeler que nous appartenons à un délicieux réseau de liens affectifs. Ce n’est pas tant la fête d’une personne que celle de l’amour. Quant à vieillir... Motus et bouche cousue. C’est le grand non-dit de notre société. Comme si on en avait honte. Pour ne pas effrayer aussi. Du reste, j’ai, comme bien d’autres, longtemps pensé (d’une pensée intuitive, non articulée) que cela ne me concernerait pas. Mais chut. [...]

LA SEMAINE DE... BELINDA CANNONE,
« Le grelot délicieux de l’intime »
Libération n° 10046,
samedi 31 août et dimanche 1^er septembre 2013,
LIRE LE MAG, XIX.

 

C’est bien normal qu’on ne se projette pas dans la vieillesse : on y est projeté (en dépit de l’apparente lenteur du processus).

RadicÔlibres.