31/10/2014
LIBÉRATION
On a bien apprécié déjà, la grosse pub sur La Poste. Et plus encore la richesse de Ledoux, ses projets pharaoniques, étalés avec complaisance un dimanche récent à la télé. Le lecteur n'ignore donc pas, et depuis un certain temps où va Libé. Rien ne l'oblige à suivre, n'était une habitude tenace qui prendra fin, n'en doutons pas, comme toute relation incompatible.
RadicÔlibres.
« À l’heure du dernier papier, à l’instant du dernier paragraphe qui va boucler mes deux derniers mois dans un journal qui, comme l’atteste la procédure dite « clause de cession », a été cédé sans combat, ce m’est un douloureux étonnement que d’entendre collègues et camarades s’interroger sur l’ailleurs et sur l’après. Ils parlent de blogs, ils parlent de livres, ils parlent de piges, ils peinent, je crois, à concevoir que mille futurs existent et que la « retraite » (même si, en l’occurrence, on serait mieux fondé à parler de débâcle) n’est pas la mort. Incitons-les à l’imaginer plutôt comme une libération, et à se convaincre que le mot au moins autant que le titre ont plus que jamais, et plus conflictuellement que jamais une raison d’être. »
Extrait de : Révo’ cul’ à « Libération » (épisode 9),
Pierre MARCELLE, Libération,
vendredi 31 octobre, REBONDS, p. 24.
http://www.liberation.fr/chroniques/2014/10/30/revo-cul-a-liberation-episode-9_1132919
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20/10/2014
TREE
Dans Libération aujourd'hui, un article d'Eric Loret qui ne manque pas de pertinence.
http://next.liberation.fr/arts/2014/10/19/place-vendome-paul-mccarthy-unplugged_1125220
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16/10/2014
"QUE FAIRE ?"
"La fin du président"
Enquête de David Revault d'Allonnes et Thomas Wieder, Le Monde daté du mercredi 15 octobre 2014.
"2/6 LA POLITIQUE À BOUT DE SOUFFLE
Depuis un demi-siècle, la position,
le rôle et l'image du chef de l'État n'ont
cessé de se dégrader. François Hollande est
l'incarnation la plus aboutie de ce déclin"
De très brefs extraits :
"Le navigateur au long cours qu'était de Gaulle a laissé la place à des marins d'eau douce."
Jean-Claude Monod, philosophe."Les institutions étaient taillées pour quelqu'un dont la dimension historique, le charisme, l'autorité et l'ambition étaient à la mesure de ce pouvoir quasi absolu. Pour habiter cet absolutisme présidentiel, il faut une personnalité exceptionnelle. L'Histoire de France n'en génère plus."
Jean Garrigues, historien, auteur d'un essai intitulé Les Hommes providentiels. Histoire d'une fascination française (Seuil, 2012).
S'agit-il d'"habiter cet absolutisme présidentiel" ou d'adapter les institutions à la réalité qui n'est pas celle de... 1958 ? À la lecture intégrale (et consternante) de cette partie de l'enquête, on ne peut que se poser la question.
RadicÔlibres.