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10/04/2015

MAL ENTENDUS

On a des difficultés à le croire mais c'est vrai !

23ème jour de grève à

RADIO-FRANCE

11/03/2015

LE TRAVAIL C'EST LA SANTÉ

RAMA YADE PRÉCONISE
UN SERVICE CIVIQUE OBLIGATOIRE POUR LES SÉNIORS
À PARTIR DE L'ÂGE DE LA RETRAITE
ET JUSQU'À LA PERTE D'AUTONOMIE

 

On se renseigne au point d’écouter l’émission du jour de Jean-Marc MORANDINI sur Europe 1. Il y a débat entre Rama YADE et Jérôme GUEDJ.

Si nous avons bien compris :

  • Le service civique pour les séniors retraités serait obligatoire
  • En cas de refus, on perd 5 % de sa pension de retraité. Les pauvres pourront donc travailler : ceux qui ont trimé (particulièrement les femmes) mais pas suffisamment en raison de leurs obligations familiales, au point de percevoir 400 euros par mois de retraite, verront celle-ci s’arrondir à condition de bosser entre 1 heure et 24 heures par semaine 3 à 6 mois par an. Ils toucheront 233 euros par mois. (NDLR : L’intérêt alors, c’est de travailler 1 heure par semaine pendant 3 mois.)
  • Il s’agit « d’inciter les personnes âgées à reprendre leur place dans la société ». (Si la société, c'est le travail, actuellement combien de "désocialisés" ?)
  • Le bénévolat pourrait être en partie transformé en service civique.
  • C’est une façon intelligente, généreuse et rémunératrice de soutenir en particulier nos anciens en perte d'autonomie qui ont besoin d’aides à domicile - en attendant notre tour (NDLR : le plus tard possible puisque « Le travail, c’est la santé »).

Personne n’a pointé l’injustice de ce projet. Les personnes sans réelle formation professionnelle continueront d’assumer les tâches les plus ingrates sans pouvoir refuser cette "opportunité". Celles qui ont eu de bons ou de très bons salaires pourront préférer perdre 5 % du montant de leur retraite pour voyager ou profiteront du bonus en attendant Godot.

Et puis, rions, quid du marché de l'emploi alors que tant d'"actifs" n'ont pas la possibilité de l'être ?

RadicÔlibres.

05/11/2014

TANTALE

Nos téléphones portables multi-actions sont fabriqués par une main-d'oeuvre sous-payée. Chez certains fournisseurs de nos fournisseurs favoris, des enfants (encore plus sous-payés) travaillent à la chaîne treize heures par jour pour que les écrans où nous laisserons tant de traces nous parviennent jolis comme des miroirs.

D'autre part, les ingrédients qui constituent ces merveilles technologiques, nécessitent un accès dans des mines profondes, étayées à la hâte, où meurent étouffés des gens qui, eux, n'en sont pas extraits : pas assez précieux ? La veuve d'un mineur qui a neuf enfants les enverra à la mine. Pas d'autre choix : elle ne reçoit évidemment aucun secours.

Cela se passe en Chine et en République démocratique du Congo.

C'était hier, sur France 2, dans Cash investigation : "Les secrets inavouables de nos téléphones portables". Les dirigeants de nos fournisseurs favoris (à une exception près) fuient Elise Lucet, la journaliste qui voudrait bien avoir leur avis sur cette forme d'esclavage.

L'esclavage, en principe, ça vous révolte ?

Il est probablement inimaginable aujourd'hui que chacun renonce à son objet transitionnel pour protester afin que ceux qui contribuent à le fabriquer vivent une vie normale, dans un cadre normal, en toute sécurité, avec des salaires et des droits sociaux dont nous-mêmes sommes si jaloux.

Alors, avant d'acheter, préparer un questionnaire bien précis sur l'origine du téléphone portable multi-actions. D'où viennent les ingrédients, quelles exploitations ou exploiteurs, quelles usines le fabriquent et le finalisent ? Cela ne manquera pas d'irriter vos interlocuteurs, aussi commerçants soient-ils. Et peut-être l'information parviendra-t-elle aux richissimes patrons fuyants ?

RadicÔlibres.