LA GUERRE DES CLASSES N'AURA PAS LIEU ?

Je continue sur Warren Buffett. L'homme d'affaires, rencontrant récemment le Président Obama, a plaidé en faveur d'une taxe supplémentaire à prélever aux très-très-très riches américains.

Afin de contribuer à réduire le déficit budgétaire, hier,
23 août 2011, seize richissimes français, ont, dans un communiqué publié par le Nouvel Observateur, "souhaité l'instauration d'une contribution exceptionnelle* qui toucherait les contribuables les plus favorisés." 

L'heureuse influence de Warren Buffett sur nos concitoyens très-très-très riches, ne sera sans doute pas sans émouvoir, ici, les moins bien lotis financièrement. Seuls les très-très-très mauvais esprits pourraient y voir un soutien-renvoi-d'ascenseur au "Président des riches" à quelques mois des élections. D'autre part, les très-très-très mauvais esprits pourraient penser que l'État devrait avoir l'initiative sur ce plan, dans une démocratie. Les très-très-très mauvais esprits pourraient penser également que les très-très-très riches hommes d'affaires ou présidents de sociétés devraient s'atteler à la création d'emplois dans ce pays.

Roberte Roberte.

*C'est moi qui souligne.

LA GUERRE DES CLASSES

"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."

"Warren Buffett, CNN, 25 mai 2005,
et New York Times, 26 novembre 2006.
Voir François Ruffin, La Guerre des classes,
Paris, Fayard, 2008."

Je lis actuellement Le Président des riches - Enquête sur l'oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy, de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, éditions Zones, La Découverte, Paris, 2010. Cette citation qui "introduit l'introduction" : "De la lutte à la guerre des classes", p. 9,  me semble tout-à-fait d'actualité.

("Warren Buffett, né en 1930, est un homme d'affaires, philanthrope et investisseur américain" - voir Wikipédia).

Roberte Roberte.

(à suivre...)

FUGACE

© photo Anna Livia, Paris 10e, 3 août 2011.