06/08/2019
POOR KIDS / POOR WALLS / POOR ROOFS
De plus en plus compliqué de trouver à Paris l'image, le mot d'esprit pertinents et impertinents. On imagine des équipes de professionnels chargées d'éliminer illico l'injure faite aux murs de bas étage qui s'effritent tant leurs plaies sont violemment désaffectées.
Le graffiti, par contre, de taille modeste, dépourvu la plupart du temps de signification, facile à réaliser, étale partout son indigence. Le graffeur d'aujourd'hui, spécialiste de l'escalade, perche sa provocation (quand il ne l'a pas oubliée en chemin).
Les toits et les cheminées sont ainsi couverts de mochetés qu'il faut plus attribuer à la passion de l'exploit sportif qu'à la performance artistique.
© photo Anna Livia, Paris 10e, 28 juillet 2019.
10:29 Publié dans Art, Blog, Où se pose le regard | Lien permanent | Tags : mots de la rue
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