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10/08/2018

PIGEON

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J'ai lu cette semaine dans CHARLIE HEBDO N° 1359 du 8 août, l'enquête d'Antonio Fischetti titrée :

« REDORER LE BLASON DU PIGEON »

L'auteur a accompagné des chercheurs de l'Institut d'écologie et des sciences de l'environnement de Sorbonne Université qui étudient les pigeons.
Beaucoup d'informations sur cette bestiole qui dégoûte vaguement quand elle vient, les jours de pluie, se gratter et se soulager au rebord des fenêtres tout en narguant le chat. Mais sur laquelle on s'attendrit quand on la voit paralysée à terre, incapable de s'envoler. Justement, l'article contient une explication surprenante à ce problème :


« En fait, leurs pattes sont entortillées dans des cheveux et toutes sortes de fils. Et ces pattes finissent par se nécroser, jusqu'à se détacher du corps. Quand on voit des pigeons amputés sur le trottoir, c'est à cause de cela. À ce propos, on ne s'en rend pas compte, mais c'est incroyable le nombre de cheveux humains sur les trottoirs. Vu que les plus longs appartiennent généralement aux femmes, ces dernières représentent la plus grande menace pour les pigeons. »

C'est triste et à méditer : attachons nos cheveux ou scotchons-les. Mais en même temps, je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il y avait quelque chose de révolu, un truc à la Audiard (Michel), dans l'expression autrement lue : les femmes représentent la plus grande menace pour les pigeons.

Ceci dit, je vous conseille de lire ce reportage qui ne vous rendra peut-être pas pigeonphiles mais au moins tolérants.


Les lectures de Roberte Roberte.

 

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