08/09/2017
VIEILLES PEAUX
« […] Malgré moi, je regardais et j’étudiais ces visages ravagés par la vieillesse, que ma grand-mère trouvait encore beaux par habitude, et qui me paraissaient d’autant plus affreux que je les entendais vanter dans le passé. J’analysais les expressions de physionomie, les attitudes, les manières, le vide des paroles oiseuses, la lenteur des mouvements, les infirmités, les perruques, les verrues, l’embonpoint désordonné, la maigreur cadavéreuse, toutes ces laideurs, toutes ces tristesses de la vieillesse qui choquent quand elles ne sont pas supportées avec bonhomie et simplicité. […] »
George Sand, Histoire de ma vie I,
Éd. GF Flammarion, 2007, p. 298.
Les lectures de Roberte Roberte.
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