DU DROIT D'EXPRIMER SA SOLIDARITÉ

1500 policiers et gendarmes vont être mobilisés aujourd'hui à Paris où se prépare une "manifestation interdite" en soutien aux Palestiniens de Gaza qui sont piégés, terrorisés, blessés ou qui meurent chaque jour sous nos yeux. Que faire de sa révolte et de son impuissance sinon montrer sa solidarité à toutes ces victimes ? C'est sans doute ce que pensent ceux qui marchent et continuent de marcher puisque cette guerre est toujours là qui tue surtout des civils.(La trêve de quelques heures obtenue par la Communauté internationale ne sera-t-elle qu'une parenthèse cruelle ?). Et même si cette trêve se prolongeait, le blocus semble n'avoir pas de fin.

Bien sûr, et comme dans toute manifestation, certains ont d'autres mobiles et viennent pour en découdre et faire de violentes démonstrations : on voit bien où sa mène, la haine.

D'où notre étonnement. Quant à mobiliser tant de forces de l'ordre, pourquoi n'avoir pas autorisé la manifestation et négocié avec ses organisateurs ses parcours et encadrement ?

RadicÔlibres.