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28/12/2013

"Mais il y a une différence entre comprendre et être au courant."

Je n'ai jamais lâché mon quotidien papier. Je pense parfois que c'est une question d'âge et d'habitude mais je sais aussi que l'aspect souvent racoleur de l'information sur Internet me dégoûte. Cela crée une sorte d'impatience jamais repue, quelque chose doit se passer qui sera effacé par autre chose. Cela ressemble à cette presse dont la page de couverture est toute composée de photographies et de titres où la mouche tombera, victime de son appétit.

Ce n'est certes pas une généralité mais les sites que je consulte avec le sentiment d'être informée (mais accablée) ne me donnent cependant pas tout ce que me procure mon quotidien. Alors quoi ? Eh bien, tout est très clairement expliqué dans un article de Robert Maggiori, journaliste à Libération, "Le quotidien papier, une singularité, un avenir", dont je vous fais une courte citation et dont vous trouverez l'intégralité sur… Internet.

Roberte Roberte.

"Il est banal de dire qu'aujourd'hui chacun est surinformé, matraqué de news en continu, et capable de trouver en un minimum de temps un maximum d'informations sur à peu près tout - jusqu'à atteindre une sorte de saturation des facultés d'intellection. Mais il y a une différence entre comprendre et être au courant."

Libération, REBONDS, 13/12/2013, p. 20.

 

 

http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2013/12/12/le-quotidie...

 

11:17 Publié dans Actualité, Blog, Internet, Presse | Lien permanent

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