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04/09/2013

"COMME SI ON EN AVAIT HONTE"

[...] Drôle de chose un anniversaire. Triste et gaie à la fois. Tristes les années qui s’empilent. Gais les signes d’affection qu’on reçoit ce jour-là. C’est d’ailleurs surtout  à cela que sert de fêter un anniversaire : nous rappeler que nous appartenons à un délicieux réseau de liens affectifs. Ce n’est pas tant la fête d’une personne que celle de l’amour. Quant à vieillir... Motus et bouche cousue. C’est le grand non-dit de notre société. Comme si on en avait honte. Pour ne pas effrayer aussi. Du reste, j’ai, comme bien d’autres, longtemps pensé (d’une pensée intuitive, non articulée) que cela ne me concernerait pas. Mais chut. [...]

LA SEMAINE DE... BELINDA CANNONE,
« Le grelot délicieux de l’intime »
Libération n° 10046,
samedi 31 août et dimanche 1er septembre 2013,
LIRE LE MAG, XIX.

 

C’est bien normal qu’on ne se projette pas dans la vieillesse : on y est projeté (en dépit de l’apparente lenteur du processus).

RadicÔlibres.

08:07 Publié dans Blog, Presse, Vieilles peaux | Lien permanent

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