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31/08/2012

"CACHE TA JOIE !"

Hier, au "13 heures" de France 2, cette curieuse phrase prononcée par l'envoyé de la chaîne aux Jeux paralympiques 2012 de Londres, au moment du discours de Sa Majesté :

"La reine gardait sa joie à l'intérieur de sa personne."



09:55 Publié dans Actualité, Blog, Sport, Télévision | Lien permanent

30/08/2012

DISCIPLES

« Aux amis se joignaient parfois les disciples : Jonas maintenant faisait école. Il en avait d’abord été surpris, ne voyant pas ce qu’on pouvait apprendre de lui qui avait tout à découvrir. L’artiste, en lui, marchait dans les ténèbres : comment aurait-il enseigné les vrais chemins ? Mais il comprit assez vite qu’un disciple n’était pas forcément quelqu’un qui aspire à apprendre quelque chose. Plus souvent, au contraire, on se faisait disciple pour le plaisir désintéressé d’enseigner son maître. Dès lors, il put accepter, avec humilité, ce surcroît d’honneurs. Les disciples de Jonas lui expliquaient longuement ce qu’il avait peint, et pourquoi. Jonas découvrait ainsi dans son œuvre beaucoup d’intentions qui le surprenaient un peu, et foule de choses qu’il n’y avait pas mises. [...] »

Albert Camus,
L'exil et le royaume,
"Jonas ou l'artiste au travail",
éd. Folio, pp. 115-116.

Les lectures de Roberte Roberte.


10:18 Publié dans Art, Blog, Lecture | Lien permanent

28/08/2012

BEAUVOIR - CAMUS - SARTRE (par ordre alphabétique)

P1040202.JPG

© photo Anna Livia, Paris 10e, 6 octobre 2011.

(La semaine dernière, nous avons communiqué par e-mail cette photographie à Michel Onfray, actuellement Camusien-en-chef, parce que "ROMANCIER" nous semble un peu court.)


Ces derniers temps, les universitaires (la "classe" universitaire ?) critiqués avec véhémence par M. Onfray, réagissent.*

Simples auditrices de "Contre-histoire de la philosophie", 19 heures sur France-Culture cet été, nous pensions que M. Onfray pouvait être un "passeur" ne serait-ce qu'en rendant intelligible un langage philosophique qui nous échappe. Nous avons noté l'expression limpide mais redondante et quasiment obsessionnelle, au point que parfois on avait l'impression d'écouter l'émission de la veille.

D'autre part, nous sommes convaincues que Camus n'aurait pas apprécié cette charge contre Beauvoir et Sartre. Pour nous, qui avions vingt ans (et des poussières...) dans les années 1970, il est possible de faire le voyage de Tipasa et de se rappeler les débuts effervescents du journal Libération comme les premiers pas de la revue Nouvelles Questions féministes quand Sartre et Beauvoir n'avaient nullement besoin de plus de "notoriété" !
Cette période-là est unique : et personne, personne, n'en peut altérer le souvenir.

© RadicÔlibres.

*Les Temps Modernes, n° 668, avril-juin 2012, Chroniques : Juliette Simont, Le siècle d'Onfray. À propos de "L'Ordre Libertaire. La vie philosophique d'Albert Camus"* ; Jeanyves Guérin, Michel Onfray et Camus : le pavé de l'ours ; Jean Bourgault, Onfray et la lecture sous contrainte.
Libération, n° 9733, lundi 27 août 2012, p. 25, REBONDS, "Michel Onfray a-t-il toujours sa place sur France Culture ?" par Michel Vignard.

*Michel Onfray, L'Ordre Libertaire. La vie philosophique d'Albert Camus, éd. Flammarion, 2012.