CHOEURS VAILLANTS

Dans Libération du 28 octobre 2011, Le Vaillant Jean-Luc rédige une page complaisante en faveur du vaillant Levaï qui lui-même vient de sortir un livre en soutien à DSK (Chronique d’une exécution, éd. Le Cherche-Midi).
Le titre de l’article : « Premier mari d’Anne Sinclair, le journaliste radio prend fait et cause pour DSK, au risque d’horripiler les vertueux*. »

Un peu plus loin, on peut lire : « Le grand journaliste radio, 74 ans, vient de signer une défense bec et ongles de Dominique Strauss-Kahn qui lui vaut la détestation époumonée de la gauche vertueuse, du féminisme punisseur et d’une jeune garde déjà quinqua qui braille ses « qu’ils s’en aillent tous » aux oreilles des gloires confirmées qui continuent à leur boucher l’horizon*. »

(Comme sont fâcheux tous ces peine à jouir, ces forcément hystériques et ces presque vieux ambitieux !)

Après un résumé de l’enfance douloureuse d’Yvan Levaï, on relève également ceci :
« Levaï est d’une génération qui a senti sur sa nuque le souffle fétide des massacres et des totalitarismes. Il est d’une époque qui a toujours fait une stricte différence entre vie privée et vie publique. Et il peine à comprendre que ce monde riche et préservé qui vit en paix depuis soixante ans puisse se tordre les boyaux pour des drames moins géopolitiques que sociétaux. Un monde qui exhibe gaiement sa sexualité et la criminalise tout aussi allègrement, punissant parfois plus sévèrement le viol que le meurtre*. »

Ce à quoi nous sommes tentées de suggérer que :

1. Dans ce pays (la France) où l’on se préoccupe peu de la vie privée des hommes publics, c’est bien la situation dont personne ne peut prétendre qu’elle est anodine, largement diffusée et commentée qui provoqua un « drame sociétal ». Est-il utile de rappeler qu’il s’agissait d’un probable « présidentiable » : à partir de là, c’est de la POLITIQUE. Il n’est pas que les ligues de vertu, les féministes et les ambitieux pour trouver à présent et conséquemment inacceptable l’idée d’être représenté(e)s à la tête de l’État par une telle personnalité.
2. Il existe de nombreux témoignages relatifs au viol. Monsieur Levaï serait inspiré de les lire. La non-vie succède au viol, souvent pour toute la durée d’une existence : si ce n’est pas un « meurtre »...

Pour conclure, sur cette « affaire », est-il utile d’en rajouter (même avec les meilleures intentions) ?

 

© RadicÔlibres.

*C’est nous qui avons mis en italiques.