08/02/2017
MÉTROPOLITAIN QUOTIDIEN
Couloirs à coudes et à collisions.
Voyageur "malade" (ou...).
Bagage abandonné.
Panne de signalisation,
escalier mécanique en réparation.
Wagons sans regards traversés par la misère.
Oreilles calfeutrées.
Accordéoniste fané du temps des fleurs
ou guitariste sec, coincé - forcément.
Conversation intime avec un portable.
Bousculades, insultes.
Un sourire vous laisse incrédule.
Seul un livre vous transporte
(si vous parvenez à l'ouvrir).
© Roberte Roberte,
décembre 2010.
(Rediffusion.)
09:31 Publié dans Blog, Le travail comme trésor, Où se pose le regard | Lien permanent
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