PUB ÉNERVANTE

"Dis-moi que nous ne serons jamais comme nos parents !",

dit fébrilement la jeune nana au jeune nono pour "faire la pub à Mercédès" le plus souvent possible, beaucoup trop souvent.

Finalement, comme on n'échappe pas au conformisme, les générations passent et roulent en M. comme leurs parents et leurs grands-parents.

Jolie et émouvante, cette fidélité dans la consommation !

 

© Roberte Roberte.

"INFOTAINMENT" et CARTE DE PRESSE

Le Petit journal : divertissement ou information ?

Mérite-t-il la carte de presse ?

 

Il paraît que la question est posée (voir « Arrêt sur images », www.arretsurimages.net)

En tant que lectrice de Politis (c’est l’un de mes choix et chacune est libre dans ce blog), je vous invite à vous reporter au n° 1180 du 8 au 14 décembre 2011, dossier « Médias », La politique fait le show pages 20 à 25 - le titre éloquent de la couverture étant : « Télévision, La politique noyée dans le talk-show » (Article de Pauline Graulle).

Des pages 24 et 25, je vous cite le titre et les intertitres :

« Atteindre le grand public »

Laurent Ruquier : « Chez moi, vous ne verrez jamais Royal danser avec Debbouze »

Thierry Ardisson : « Les hommes politiques n’ont pas eu besoin de moi pour se décridibiliser »

Stéphane Bern : « Ils aiment cet exercice »

Isabelle Giordano : « On aborde un champ plus personnel » 

Laurent Fabius : « C’est aux politiques d’être respectables »

Jean-Luc Mélenchon : « J’ai pu faire un long exposé sur les retraites »

Vincent Peillon : « Après un refus, j’ai été blacklisté ».

(Propos recueillis par Jean-Claude Renard)

Le grand Public est content que les femmes et hommes politiques descendent de l’Olympe. Et puis, le grand Public n’est pas très fier si les femmes et hommes politiques donnent du pays, par certains comportements vulgaires, une image dégradée.

Les vraies émissions politiques (ennuyeuses, paraît-il) ont disparu. Les mêmes (toujours les mêmes !) intervenants, commentateurs (journalistes) n’en désertent pas pour autant les plateaux télé. C’est le vaste compagnonnage de la fantaisie et de l’austérité ! On appelle cela "l'infotainment".

(Ici et là, on suggère même que Jospin a perdu en 2002 parce qu’il n’est pas allé à l’émission de Drucker !).

C’est la « loi de la médiatisation » et qui pourrait à présent arrêter l’ironie qui galope de la TV à Internet, jusqu’à la déliquescence ? Certainement, des spécialistes se penchent sur l’influence de ces médias sur les votes. On pourra en déduire que le peuple dévoreur de télé est moutonnier, par exemple, mais que cette tendance suiveuse est largement atténuée par l’usage d’Internet qui comme nul ne l’ignore, « trace le chemin de la Liberté » !

On oubliera peut-être de constater que les gens sont capables de penser par eux-mêmes et que la pléthore d’émissions pratiquant le « mélange des genres » finit par leur « prendre la tête » aussi bien que les anciennes et « ennuyeuses » prestations politiques.

Carte de presse ou pas pour Le Petit Journal ?
C’est quoi, aujourd’hui, la carte de presse ?

Roberte Roberte.

 

 

LE CRI S'ÉCRIT AUSSI

© photo Anna Livia, Paris 3e, 28 décembre 2011.