14/11/2010
REMANIEMENT
© RadicÔlibres, mai 2010.
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09/11/2010
PÔLE EMPLOI
1800 suppressions de postes prévues à PÔLE EMPLOI.
Il y a toujours des malades, alors en rognant par çi par là, en instituant des franchises, en fermant des hôpitaux, en fusionnant des services, on va faire un peu durer la Sécurité sociale...
Il y a un nombre considérable de vieux, alors pour l'instant, on reprise comme on peut le trou de la chaussette des retraites...
Mais il n'y a plus d'emplois. À quoi bon garder PÔLE EMPLOI ?
"Si la France m'a appelé à lui servir de guide, ce n'est pas pour présider à son sommeil" a dit aujourd'hui le Président actuel de la République, citant le Président-Général de Gaulle.
Autres temps, autres moeurs. En l'occurrence et actuellement, c'est peut-être pour présider à nos cauchemars et à nos insomnies.
Roberte Roberte.
19:58 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent
07/11/2010
TRANSPORTS SENIORS
"LUNDI CHANCE AU TERMINUS
Je dois sortir pour une interview. Je trouve une place assise dans le métro et comme souvent, je pense à ma mère qui part travailler tous les jours en RER et qui, elle, ne s'assoit pas. Alors, je reste là, le cul sur ma banquette, gênée, me tortillant, passant d'une fesse à l'autre. Je finis par me détendre et par oublier ma maman qui travaille depuis ses 16 ans. Je la revois, souriant bravement, m'expliquant qu'elle a de la chance car le matin, partant du terminus, elle peut s'asseoir et lire. Elle n'est debout que le soir, quelle chance. Les gens en France sont épuisés, ratatinés. En plus, on veut les faire travailler plus longtemps. La vraie question : pouvons-nous revenir sur des acquis sociaux, prendre l'histoire à reculons et, au nom d'un impératif économique, renoncer au progrès social ?"
LA SEMAINE DE KARIN ALBOU, Libération, samedi 30 et dimanche 31 octobre 2010.
En dehors de la remarque d'ordre purement politique, en tant que vieille peau, je me demande si les auteurs de la loi relative au report de l'âge de la retraite empruntent les transports en commun aux heures dites "de pointe". En fait, je ne me le demande pas, je sais bien que la réponse est négative. Pourtant, ils devraient essayer. Car de cela on ne parle pas. Mais aller travailler et revenir du travail, c'est aussi passer un certain temps, étouffé(e), bousculé(e), écrasé(e) en ces lieux où personne ne regarde personne, où songer à s'asseoir est une utopie sauf à chercher la bagarre. Place(s) aux jeunes !
Roberte Roberte.
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