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30/05/2012

INJONCTION

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© photo Anna Livia, Paris 19e, 27 mai 2012.

Première partie abrégée d'une expression désormais célèbre.

23/05/2012

NORMAL

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Je demande ainsi "L'Impossible" (le journal) :
"Je voudrais L'Impossible, si on peut demander ça...". Le marchand reste impavide, mais je me réjouis secrètement de l'avoir dit. Le mot n'est pas sans références, je ne vais pas le développer ici, car c'est de "normal" dont je veux parler aujourd'hui.


Que faire du mot "normal" quand l'un des premiers livres qu'on a lu à ses enfants commencait par : "Monsieur Farfelu ne faisait rien comme tout le monde "* ? Je passe sur la définition et les synonymes de "normal", vous avez des dictionnaires. Il est apaisant et rassurant, en opposition à une situation antérieure. Je ne l'ignore pas. Mais il n'est guère exaltant sauf que "Le changement, c'est maintenant !". On peut se demander si au fil du temps et de l'expérience, la définition et l'usage du mot vont se déplacer :
"Vous avez dit normal, mon cher cousin ?".
"Normal, est-ce bien raisonnable ?" : certainement.

(Je garde en poche les 121 perles... Pour quel autre mot ?).

© Anna Livia.

*Roger Hargreaves, M. FARFELU,
Collection MONSIEUR MADAME, Hachette Jeunesse.

21/05/2012

"PREMIÈRE DAME"

Le problème des vieilles peaux, c’est le passé accumulé, les souvenirs, l’impression de déjà-vécu qui font que la plupart des événements les effleure, faute de réelle nouveauté. Elles regardent se dérouler les faits avec quelque scepticisme même si elles les ont appelés de toutes les forces qui leur restent.

Cependant, comment ne pas se réjouir sans réserve du Premier Gouvernement paritaire hommes/femmes jamais vu en France ? On sait que sur le long terme, les meilleures dispositions s’émoussent, mais ne gâchons pas notre satisfaction.

Donc, 17 ministres-femmes dont l’emploi est désigné. Ce qui nous ramène à la situation très particulière de la compagne du Président, ni potiche ni majordame mais nous le rappelions récemment, suite à ses interventions diverses, sans attribution réelle ou énoncée dans le cadre de la République. Il est évident que Valérie Trierweiler ne peut, pendant le temps du mandat confié par les Français à François Hollande, exercer sa profession de journaliste politique. Doit-elle pour autant renoncer à l’indépendance financière que lui garantit son activité ? Non.

Le palais de l’Elysée, est semble-t-il, une ruche et il doit falloir des mois pour en connaître le fonctionnement. Sans parler du Protocole... : voilà donc un terrain à explorer pour éventuel témoignage in situ. L’enseignement du journalisme peut être une autre piste...

Mais on arrête ici les suggestions car il apparaît « Qu’un ancien journaliste de RFI va rejoindre l’Elysée pour travailler avec la compagne de François Hollande. Valérie Trierweiler a également conservé une chargée de mission de l’ancienne équipe, qui assistait Carla Bruni-Sarkozy, et deux secrétaires déjà en poste au palais »*. Il existe donc des missions. Garantissent-elles l’autonomie financière ?

Quant à la notion de « Première dame », désuète et inappropriée, on peut compter avec un peu d’optimisme que la presse, actuellement en état de béatitude, cessera obligeamment de l’utiliser. Le prénom et le nom, c’est bien, non ?

RadicÔlibres.

*Le Parisien.fr, 21 mai 2012.

11:07 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent