DE L'INVERSION DE LA COURBE DU CHÔMAGE

« La méthode Coué est une forme d'autosuggestion censée entraîner l'adhésion du sujet aux idées positives qu'il s'impose et ainsi un mieux-être psychologique ou physique. Elle se veut autant préventive que curative. »¹

C’est ainsi qu’on pourrait interpréter « l’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année 2013 » prévue par le Chef de l’État avec l’espoir et d’un mieux-être (et d’un plus-avoir) national. Bon, c’est raté mais il serait intéressant de savoir si les gens y ont cru ou non et quel est aujourd’hui l’impact de la parole politique.

« Désormais, quel crédit pourra-t-on accorder aux prévisions de croissance ou à d’autres objectifs chiffrés et datés ? »².

Ce qui serait le plus inquiétant, c’est qu’aucun crédit ne soit plus accordé, et de longue date, bien avant l’usage de la méthode Coué.

1. Wikipédia
2. in Le Monde, n° 21471, mercredi 29 janvier 2014, p. 7.
« François Hollande pris au piège d’un pari raté »,
David Revault d’Allones et Thomas Wieder.

 

AVANT LES "MUNICIPALES"

Annuaire 1907.

SYRIE : hier, conférence à Montreux, Suisse

« Morts de faim. Près de trois ans après le début du soulèvement, la crise humanitaire touche directement 9,3 millions de Syriens, sur une population initiale d’environ 22 millions, selon les Nations unies. Parmi eux, 6,5 millions de déplacés, qui ont fui les combats mais sont restés dans leur pays. Environ 250 000 autres sont piégés dans leur ville ou leur village assiégé, tel le camp palestinien de Yarmouk, à proximité de Damas, où ils meurent parfois de faim. Le conflit a également poussé près de 2,5 millions de Syriens à s’exiler au Liban, en Turquie, en Irak, en Jordanie ou au Kurdistan irakien. Certains sont dans des camps, officiels ou non, plus ou moins bien gérés, d’autres survivent comme des sans abri. »

 

in Libération, n° 10167,
mercredi 22 janvier 2014,
ÉVÉNEMENT, p. 4,
extrait de l'article :
« Les ONG peinent à accéder
aux zones de conflit où la
situation se dégrade. Une
apocalypse humanitaire en vase
presque clos ». Luc Mathieu.