13/03/2012
LES VRAIS ARTISTES
Le 24 février dernier, je me posais dans ce blog la question suivante : "Mais qui dira l'âge de l'Artiste ?". Je lis ce matin dans le métro cet intéressant article qu'il ne me paraît pas utile de commenter : je me suis contentée d'indiquer en italiques rouges les expressions qui me paraissent correspondre aux objectifs de la Mairie du 18e arrondissement de Paris.
Avec toute mon admiration.
Emeline PLANTENPOT.
"MONTMARTRE
LES ARTISTES
SURVEILLÉS
Haut lieu du tourisme parisien, la place du Tertre va être le théâtre d'une suveillance accrue pour distinguer les faux des vrais artistes qui y travaillent. Hier soir, la municipalité du 18e et son maire, Daniel Vaillant (PS), devaient voter une série de mesures visant à mieux encadrer les lieux.
Celles-ci concernent principalement les 298 peintres, caricaturistes et silhouettistes autorisés chaque année à exercer leur activité. Les conditions d'accès à leur place seront plus exigeantes afin d'enrayer un marché parallèle lucratif où des contrefaçons sont écoulées. Déjà, depuis 2010, les artistes ne sont plus choisis en fonction de leur ancienneté, mais de la qualité de leurs oeuvres. Avec le nouveau règlement, "ils devront également en garantir l'authenticité", précise la mairie, qui compte faire disparaître du paysage les faux peintres. Parallèlement, la mairie veut aussi intervenir dans les galeries, les boutiques de souvenirs et auprès des vendeurs à la sauvette qui proposeraient des copies d'oeuvres illégales venues de Chine. L'objectif est de redonner toute leur place aux vrais artistes qui paient une redevance pour obtenir un emplacement officiel d'un mètre carré. Pour les distinguer, ils doivent arborer un badge avec photo. Créé il y a près de trente ans, en 1983, le carré des artistes accueille chaque année entre 8 et 12 millions de touristes en haut de la butte Montrmartre, à deux pas du Sacré-Coeur."
Direct Matin,
n° 1048, mardi 13 mars 2012,
p. 6, Ile-de-France.
12:49 Publié dans Art, Blog, Presse | Lien permanent
12/03/2012
GUIGNOL (à Lyon)
© photo Anna Livia, Lyon 7e, 8 février 2012.
09:17 Publié dans Blog, Où se pose le regard | Lien permanent
11/03/2012
CHÔMAGE et FORMATION PROFESSIONNELLE
Je lis dans Le Canard enchaîné, n° 4767 du 7 mars 2012, p. 3, "La Mare aux Canards", un article de Alain Guédé dont le titre est : "Grâce à la formation continue les escrocs apprennent vite".
Titre suffisamment éloquent pour que vous compreniez de quoi il s'agit. Je cite le dernier paragraphe car il me semble qu'on ne peut parler de formation professionnelle sans évoquer cette situation qui encourage les parasites au détriment des chômeurs ou des actifs qui souhaitent améliorer leur savoir-faire :
"Ouvrir un centre de formation ? Il suffit d'une simple déclaration à la préfecture. Pas besoin de diplôme ni de projet pédagogique. Et seuls les magistrats de la Cour des comptes ou des tribunaux peuvent plonger dans les papiers de quelques dizaines de milliers d'organismes qui ont vissé le mot "formation" sur leur porte. Mais, ça, c'est quand l'affaire tourne mal.
Et, en attendant, les faux formateurs pètent la forme."
Au moment où l'un des candidats à la Présidence de la République veut initier un référendum sur les chômeurs, leur formation et leur "placement obligatoire" (bonjour la stigmatisation !), on peut se poser la question de "Qui forme qui, à quel prix et avec quelle efficacité ?". Subidiairement : "Qui contrôle les formateurs ?". Questions déjà posées dans ce blog le 22 février 2009 ("Femmes d'appoint") lorsque l'actuel Président avait le projet de réduire le congé parental et de proposer aux mères, des formations professionnelles (rien de cela ne semble s'être réalisé).
Anna Livia.
10:04 Publié dans Actualité, Blog, Femmes informations, Politique | Lien permanent