ABSURDE et INJUSTE : le sort des AVS et des enfants qu'ils accompagnent

Recruter des enseignants, c'est bien. Mais "À la rentrée, Manon, 5 ans et malvoyante perdra son auxiliaire de vie scolaire"*.

En effet, le contrat de cette dernière n'est pas renouvelable, elle a effectué les six ans (également auprès d'autres enfants) prévus par un "cadre réglementaire".

"(...) "auxiliaire de vie scolaire" n'est pas un métier, mais une "fonction" adossée à un contrat précaire de l'éducation nationale. À chaque fin d'année scolaire, des centaines d'AVS arrivent en fin de contrat, quels que soient leur compétence et leur intérêt pour le travail."*

Il existe des projets pour pérenniser la profession mais cela reste bien vague. En attendant, une personne motivée qui s'est spontanément formée en fonction des handicaps des enfants qu'elle aidait va se retrouver au chômage et il ne se trouve personne d'assez qualifié (notamment connaissant le braille) pour la remplacer dans la région qu'habite la petite fille.

Déprimant, non ?

RadicÔlibres.

*Le Monde, n° 21286,jeudi 27 juin 2013,
"SOCIÉTÉ, p. 11,
article de Aurélie COLLAS. 

LA SUITE...

"Des assistants d'élèves handicapés titularisés

Les associations le réclamaient depuis longtemps : assister les élèves handicapés en classe est un vrai métier, qu'il faut cesser de réserver à des personnels précarisés, la plupart du temps sans formation. À la veille de la rentrée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a fait un geste important dans leur direction : il a annoncé la titularisation, en septembre 2014, d'une partie de ces personnels, appelés auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui auront déjà exercé six ans. À terme, a-t-il promis, 28 000 personnes seront concernées pas cette mesure. C'est le début de la reconnaissances d'un métier, avec la création d'une formation spécifique. (...)"

in Article de Véronique SOULÉ
"Rentrée : Peillon veut réorienter l'école" 
Libération n° 10045, vendredi 30 août 2013,
FRANCE, p. 15. 

DANS LE FINISTÈRE, TOUT N'EST PAS FINI

« L’INITIATIVE

DANS LE FINISTÈRE, UNE FORMATION POUR DU SEXE VERMEIL

Y a pas d’âge pour tomber amoureux et encore moins pour s’envoyer en l’air. Pourtant, la sexualité des seniors et leurs amours demeurent bien souvent tabous dans les institutions. Un groupement de maisons de retraite du Finistère a mis en place une formation inédite suivie par une centaine de membres du personnel. Objectif de ce cursus soutenu par la ministre chargée des Personnes âgées et la Fondation de France : accompagner les professionnels dans le respect de l’intimité des personnes âgées. « Permettre la sexualité en institution, c’est penser l’intimité des lieux en séparant lieux privés et publics, en pensant la chambre comme un domicile », explique Eric Seguin directeur du groupement de maisons de retraite. « C’est aussi prendre le risque de ne pas tout contrôler et laisser une place à une vie secrète de l’institution, aux portes closes et aux lumières éteintes... »

 

in Libération, n° 9983, mardi 25 juin,
« VOUS », p. 33.

VÉLO

Comme toute religion, le Tour de France laisse l'athée impavide.
Exceptées les "révélations" sur le dopage qui le font plutôt rigoler.

 

RadicÔlibres.