AU MUSÉE DU BARDO

À dire vrai, tout ce qui arrive ou est arrivé récemment nous confinerait volontiers au silence. Un silence respectueux à l'égard des victimes. Un silence de tristesse et d'incompréhension. La solidarité est là, bien sûr, avec les Tunisiens et la Tunisie, pays parcouru et aimé dans notre lointaine jeunesse. On se contentera donc de recopier le titre de Libération* d'hier parce qu'il dit bien la situation. On ajoutera qu'on aime la démocratie.

 

"LA TUNISIE
EN OTAGE

L'attentat qui a fait au moins 22 morts hier à Tunis
cible la seule vraie démocratie du monde arabe."

 

*Libération n° 10523,
jeudi 19 mars 2015,
page de couverture.

ASSASSINS & Co.

Mais qui répand les Kalachnikovs ?

 

CHIENNE DE VIE !

« DES FUNÉRAILLES POUR CHIENS ROBOTS

LE JAPON PLEURE SES AIBO

Lancés comme les nouveaux amis de l’homme en 1999, les chiens robots de Sony connaissent aujourd’hui une fin de vie qui peut s’avérer difficile pour leurs propriétaires. À tel point que les Aibo, vendus à 150 000 exemplaires dans le monde ont droit à de véritables services funéraires au Japon, rapporte le Wall Street Journal. Une cérémonie a même été organisée dans un temple pour dire adieu à dix-huit d’entre eux. Pourtant, ces robots restent réparables. Si leur production a cessé en 2006, Sony a ouvert une clinique il y a un an, pour changer leurs petits organes électroniques. Problème, ce lieu est débordé par les demandes de maîtres inquiets, qui doivent parfois attendre plusieurs mois avant de récupérer leur bête. Près de 200 Aibo figurent sur la liste d’attente pour y être soignés. Autre souci, les pièces n’étant plus produites, celles-ci se font de plus en plus rares. Parmi les plus recherchées, on compte celles liées aux articulations. Au-delà de ce phénomène, la vieillesse des Aibo traduit ce à quoi notre société sera confrontée dans un futur proche. Et si les robots finissaient par faire partie de la famille ? »

in Direct Matin,
n° 1655, lundi 16 mars 2015, p. 22.