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05/11/2019

FACHIALE

On en parlait dans le présent blog le 12 octobre, cela s'appelait "Nobody's perfect" et se passait en Chine.

Bientôt, "la reconnaissance faciale" va s'installer en France au prétexte de la sécurité des citoyens. Certes, dans un premier temps, les dits-citoyens ne seront pas punis parce qu'ils ont étourdiment laissé tomber un papier par terre.

On constate que ce qui fait que chacun est ce qu'il est lui est peu à peu prélevé. D'abord, il y a eu les réseaux sociaux. La vieille parle de la liberté sérieusement écornée, de l'espionnage constant. Les jeunes répondent : "On n'a rien à cacher". Les réseauteurs sont cernés par la pub. "Oui mais ce n'est pas menaçant, la pub".

Bientôt les passants dont les visages seront constamment cadrés en pointillés diront : "C'est pour ma sécurité, alors..." Parce qu'ils n'auront même pas conscience de ce qu'ils ont perdu. Parce qu'ils ne sauront même plus ce que liberté veut dire. Dépouillés, "Mais de quoi ?" interrogeront-ils.

Une immense bibliothèque numérique permettra de retrouver une petite remarque acerbe à l'égard du monstre froid désormais au pouvoir, rédigée trente ans plus tôt dans un quelconque réseau social. Cela ne restera pas sans suite.

Les dictateurs, informés comme jamais, manipuleront en riant et sans difficulté des marionnettes aux fils invisibles mais réels.

©Roberte Roberte.

04/11/2019

GRENELLE

Fannyfemin.JPG

"Le Grenelle des violences conjugales" a élaboré 60 propositions concernant
en particulier la formation des personnes dépositaires des témoignages
ou susceptibles, dans le cadre de leur profession,
de connaître ou supposer certaines situations.
En outre, l'hébergement des femmes victimes et de leurs enfants
serait développé. Ces propositions sont transmises au Gouvernement
 pour décision prévue le 25 novembre.

© photo Anna Livia, Paris 19e, 29 octobre 2019.

03/11/2019

ÉLÉMENTAIRE

La 12e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, c'était hier.

Un formidable texte, paru dans Libération le 1er novembre, illustre parfaitement les motivations de ceux et celles qui réclament qu'une loi, enfin, reconnaisse cette liberté fondamentale :

« Choisir sa vie, choisir sa mort,
des femmes persistent et signent

À la veille de la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, le 2 novembre, des féministes, dont certaines avaient déjà signé en 1971 le "Manifeste des 343" femmes ayant avorté, se mobilisent pour un droit à mourir selon sa volonté dans la dignité. »

Ce texte est disponible sur libération.fr

ou sur Libération papier, IDÉES/, p. 27.

 

09:30 Publié dans Blog, Philosophie, Politique, Presse | Lien permanent