Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/05/2012

SIX MAI DEUX MILLE DOUZE

P1030335.JPG

La voiture du nouveau Président de la République
se dirige vers l'aéroport de Brive.

© photo Anna Livia, écran TV, France 2, 6 mai 2012.

10:11 Publié dans Actualité, Blog, Politique | Lien permanent

06/05/2012

PLAN SOCIAL

"Société générale : les salariés
font la queue au guichet départ

Ambiance délétère, pression, stress... Le plan social ouvert par la direction suscite un tel succès que la banque doit retenir ses employés.

(...) Lancé le 2 avril, le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) visant le pôle financement et investissement du groupe (SG CIB) a ainsi suscité deux fois plus de volontaires qu'attendu. "Cela s'est fait à vitesse grand V, raconte Maryse Gauzet, déléguée nationale FO. Deux mille salariés ont déjà manifesté leur envie de quitter l'entreprise ou d'être reclassés, alors que seuls 880 emplois vont être supprimés."
Il faut dire que les conditions de départ sont alléchantes. Sous le coup des accords de Bâle III, qui lui imposent de renforcer ses fonds propres, la banque, pressée de réduire ses effectifs et soucieuse de trouver suffisamment de volontaires, a proposé aux salariés qui partiraient dans le premier mois de les indemniser à hauteur de  cinquante mille euros minimum. Résultat : dès le 26 mars, date d'ouverture des candidatures, ceux-ci se sont empressés de composer le numéro vert indiqué par la direction. (...). La ligne était saturée. (...).
Mais l'appât du gain n'explique pas tout. "Certes, les montants avancés semblent conséquents, surtout pour les membres du back-office, mais il faut relativiser. On reste dans le monde de la finance, tient à rappeler Thierry Pierret, délégué national CFDT. Face au grand nombre de demandes, le groupe devrait se poser des questions !". Pressions, stress, perspectives de carrière nulles... L'ambiance délétère qui règne dans les bureaux de la SG CIB est régulièrement pointée du doigt par les salariés et les syndicats, pour qui la situation s'est véritablement aggravée en 2010.
Cette année-là, la direction a fait entrer "un critère comportemental" dans la nouvelle grille d'évaluation des salariés. Une porte ouverte à des "licenciements abusifs" selon les syndicats, qui rappellent le départ précipité de près de 200 salariés l'été dernier. "C'est n'importe quoi. Les notations sont totalement injustifiées. Il suffit de ne pas s'entendre avec son manager", explique Benoît, qui a refusé de signer sa fiche d'évaluation en mars 2011. Et ce n'est pas tout : "Dans le même temps, on nous donne des objectifs irréalisables. On est vite pris dans un engrenage. Comme on est noté à la performance, on est forcé de travailler davantage. Et bien sûr, personne n'ose déclarer ses heures supplémentaires." (...)."

Libération, lundi 30 avril 2012,
"ECONOMIE", p. 16, article de Floriane Leclerc.

 

Société Générale :

Développons ensemble l'esprit de fuite !

 

RadicÔlibres.

05/05/2012

"VOUS AVEZ VU, ON N'A PAS PARLÉ DU HALAL"

P1040449_2.JPG

Titres extraits du Monde et de Libération,
1er au 30 avril 2012.

© Mise en page RadicÔlibres.