09/09/2009
ET TA ROBE, TARTUFFE ?
Dans les années 60 du 20ème siècle, en France, lorsqu'il faisait très froid, les petites filles avaient le droit de porter un pantalon à l'école publique, à condition de mettre une jupe par dessus.
La plupart des règlements d'Entreprises, à cette époque et même après, interdisait le port du pantalon aux employées.
Actuellement et ailleurs, par exemple au Soudan, les pantalons des femmes sont considérés comme indécents selon la stricte interprétation de la charia.
Je me demande si Loubna Ahmed Al-Hussein, journaliste qui encourait 40 coups de fouet pour avoir porté un pantalon en public, a été jugée par des hommes de robe et en robe ?
Si l'on se limite à une interprétation simpliste et manichéenne des faits, force est de constater que les femmes n'ont jamais relevé publiquement la possible "indécence" de la toge, du cafetan, de l'aube, de la soutane (et j'en passe). Et si une émotion fugitive a pu les effleurer à la vue d'une cheville velue ou d'une chaussette tricotée-main se découvrant à l'insu de son propriétaire montant un escalier par un jour d'extrême chaleur, elles n'ont pas manifesté, pour autant, de frustration, de honte, de culpabilité puis de violence et/ou de brutalité.
Certains dieux, et pour cause, ont la finesse d'être déclarés "invisibles" et on voit mal pourquoi ils interviendraient en matière d'apparences (eux qui les traversent si bien).
Dix femmes interpellées avec Loubna Ahmed Al-Hussein le 3 juillet dernier ont été condamnées à une amende et ont reçu des coups de fouet deux jours plus tard...
Partout des femmes luttent contre l'arbitraire et l'oppression et il est essentiel de souligner leur courage et leur obstination.
Il y a une expression que j'aime bien, c'est "vivre en bonne intelligence".
Roberte Roberte.
20:23 Publié dans Femmes informations | Lien permanent
07/09/2009
AUTOCRITIQUE
C'est peut-être cela, un blog ?
ou
de l'importance de l'infime cédille.
photo Anna Livia, août 2009.
23:11 Publié dans Où se pose le regard | Lien permanent
06/09/2009
SAFARI-PHOTO
12:38 Publié dans Où se pose le regard | Lien permanent