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13/07/2014

YANN ANDRÉA

Je ne suis pas encore parvenue à la période Yann Andréa dans ma lecture de Duras. Yann Andréa, un peu flou, était "à venir". J'ai lu récemment un témoignage de Michaël Lonsdale (1) et noté ceci :

[…] "À partir de l'arrivée de Yann Andréa, ça a été plus difficile. Il a écarté tout le monde, il la voulait pour lui seul. Il l'a séparée de ses amis." […]

 

Yann Andréa a été retrouvé mort le 10 juillet dans son studio de la rue Saint-Benoît à Paris. Nul doute que pendant quelque temps les médias vont parler de lui, au coeur du centenaire de Marguerite D.

Mais de cette relation intrigante*, on peut déjà retenir le texte de Philippe Lançon (2) qui nous donne en quelques lignes d'introduction de quoi comprendre et méditer  :

"On peut être un homme et une fiction, un être tout chair et papier, sang et encre, on peut vivre de ça, comme ça, et sans doute en mourir, parce que si la littérature c'est la vie et la vie, la littérature, le passage de l'un à l'autre ne peut se faire dans les deux sens que sur un fil tranchant, magique, sublime et ridicule comme le numéro sans filet d'un funambule sous chapiteau. Tel fut le cas de l'écrivain Yann Andréa […]"

 

http://www.liberation.fr/culture/2014/07/11/yann-andrea-cet-amant-la_1062307

 

1. In Causette, n° 47, juillet-août 2014,
La copine de Causette, "Marguerite Duras :
passionnément, à la folie, pas du tout", p. 38,
Michael Lonsdale : "Il y avait un absolu chez elle".

2. In Libération, n° 10312, samedi 12 et
dimanche 13 juillet, p. 32, CULTURE,
Philippe Lançon : "Yann Andréa, cet amant-là".

*Qui intrigue, étonne ou rend perplexe (dictionnaire Robert).

Les lectures de Roberte Roberte.

12:04 Publié dans Actualité, Blog, Lecture, Presse | Lien permanent